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L'ouverture du Coeur et l'entraînement de l'Esprit

Publié le par Alain Bourguignon

Chers lecteurs !

Voici un petit article évoquant mon troisième séjour à Karma Ling au printemps, du 22 avril au 10 mai. J'y ai d'abord suivi, la première semaine, un séminaire mené par Denys Rinpoché sur l'ouverture du coeur, équivalent à la version laïque de l'enseignement bouddhiste de Lojong. Et suite à ce séminaire, je me suis retiré dans le centre de Tarchin Ling, dans les hauteurs de Karma Ling, pour une retraite individuelle et silencieuse de 9 jours.

En ce qui concerne le séminaire AMT (altruistic mindfulness training), j'ai hésité à dépeindre brièvement la pratique en quelques lignes. Mais c'est une pratique qui demande, je pense, à ne pas être comprise de travers, car si on suit à la lettre certains de ses éléments en perdant de vue l'ensemble, on peut vite se méprendre. Alors j'ai décidé de citer un extrait du livre de Pema Chödrön, "La Voie commence là où vous êtes", qui donne un bon aperçu de cet enseignement. Selon moi. Elle écrit très bien en plus. :-)

"Nous avons déjà tout ce dont nous avons besoin. Il n'y a aucun besoin de nous améliorer. Tout ce cirque que nous faisons — la peur tenace d'être mauvais et l'espoir d'être bons, les identités auxquelles nous nous accrochons tant, la rage, la jalousie et les dépendances de toutes sortes — n'atteint jamais notre richesse fondamentale. Ce sont autant de nuages qui obscurcissent temporairement le soleil. Mais toujours la chaleur et la brillance sont bien là. C'est ce que nous sommes vrai-ment. Un clin d'oeil nous sépare de l'éveil total.

Nous regarder nous-mêmes ainsi est très différent de ce que nous faisons d'habitude. De ce point de vue, il n'est pas nécessaire de changer : on peut se sentir aussi misérable qu'on le veut, on reste un bon candidat à l'éveil. On peut s'imaginer être le cas le plus désespéré du monde, ce sentiment est une richesse, et non quelque chose à jeter ou à améliorer. Il y a une richesse dans tout ce fatras malodorant pour lequel on a tant d'aversion et qu'on prise si peu. Les choses réjouissantes — ce qu'on aime tant chez soi, ce qui est source de fierté ou d'inspiration — sont aussi notre richesse.

Grâce aux pratiques présentées dans ce livre, on peut commencer là où on en est. Si on est en colère, en état de manque ou bien déprimé, les pratiques décrites ici ont été élaborées pour encourager chaque être à utiliser tout ce dont il aimerait se défaire, afin d'éveiller sa compassion envers lui-même et les autres. Ces pratiques montrent comment s'accepter soi-même, comment entrer directement en rapport avec la souffrance, comment arrêter de fuir les aspects pénibles de la vie. Elles montrent comment travailler de bon coeur avec la vie telle qu'elle est, tout simplement.

Quand on entend parler de compassion, cela soulève naturellement la question de travailler avec les autres, de s'occuper d'eux. La raison pour laquelle on ne se soucie souvent pas d'autrui — que ce soit son enfant, sa mère, quelqu'un qui sait manier l'insulte ou communiquer la peur — c'est qu'on n'est même pas présent à soi-même. Il y a des parties entières de soi-même qui sont si indésirables qu'on prend la poudre d'escampette chaque fois qu'elles commencent à resurgir.

Comme on a tendance à fuir, on perd continuellement l'occasion d'être là précisément, d'être là en ce moment même. On passe son temps à manquer le moment où l'on est. Pourtant, si on arrive à faire l'expérience du moment dans lequel on est, on découvre qu'il est unique, précieux et totalement frais. Il ne survient jamais deux fois. On peut jouir de chaque moment et le célébrer — il n'existe rien de plus sacré. Rien de plus vaste ni de plus absolu. En fait, il n'y a rien de plus !

C'est uniquement dans la mesure où nous sommes arri-vés à connaître notre propre souffrance, où nous sommes entrés en rapport avec elle, si tant est que nous l'ayons fait, que nous pourrons être assez intrépides, assez courageux et assez guerriers pour ressentir la souffrance des autres. Dans cette mesure, nous pourrons accepter la souffrance des autres parce que nous aurons découvert que leur souffrance et la nôtre ne sont pas différentes.

Cependant, pour en arriver là, nous avons besoin de toute l'aide possible. J'espère que ce livre vous fournira cette aide. Les outils qu'il offre sont trois pratiques d'un grand secours. Ce sont :

1. La méditation assise de base (ou méditation shamatha-vipashyana).
2. La pratique de donner et recevoir (ou tonglen).
3. La pratique des slogans (les sept points de l'entrainement de l'esprit ou lojong).

Toutes ces pratiques font naître un sentiment de confiance : la sagesse et la compassion dont nous avons besoin sont déjà en nous. Elles nous aident à nous connaître nous-mêmes, nos parties rugueuses et nos parties lisses, notre passion, notre agression, notre ignorance et notre sagesse. Si, de nos jours, des êtres humains font du mal à d'autres êtres humains, si la planète est polluée, si les hommes et les animaux ne se portent pas très bien, c'est que les êtres humains ne se connaissent pas suffisamment, qu'ils n'ont pas assez confiance en eux-mêmes et ne s'aiment pas assez. La technique de la méditation assise, appelée shamatha-vipashyana (« tranquillité-intuition ») est comme une clé en or qui aide à se connaître soi-même.

LA PRATIQUE DU LOJONG

La pratique du lojong (ou entraînement de l'esprit) comprend deux éléments : la pratique, qui est la méditation du tonglen, et l'enseignement, dispensé sous forme de slogans.

Le principe de base du lojong veut qu'on puisse se lier d'amitié avec ce qu'on rejette, ce qu'on considère comme « mauvais » en soi-même et chez les autres. En même temps, on peut apprendre à être généreux envers ce qu'on aime, ce qu'on considère comme « bon ». Si on commence à vivre de cette façon, quelque chose qui a pu être enfoui en soi-même depuis longtemps commence à mûrir. La tradition appelle ce « quelque chose » bodhichitta, ou coeur éveillé. C'est quelque chose qu'on possède déjà mais qu'on n'a, généralement, pas encore découvert.

C'est comme si on était pauvre, sans domicile, affamé et mort de froid et, sans qu'on le sache, il y avait un pot plein d'or juste sous le sol où nous avons toujours dormi. Cet or est comme la bodhichitta. La confusion et la misère proviennent de ce qu'on ne sait pas que l'or est justement là et de la tendance à le chercher constamment ailleurs. Quand on parle de joie, d'illumination, d'éveil, ou bien d'éveiller la bodhichitta, cela veut simplement dire que nous savons que l'or est ici même, et nous nous rendons compte qu'il a toujours été là.

Le message de base des enseignements du lojong, c'est que s'il y a de la douleur, on peut apprendre à tenir bon sur son siège et à se rapprocher de cette douleur. Inversez le schéma habituel, qui consiste à filer, à s'échapper. On va à l'encontre de sa tendance habituelle et on reste en selle. Le lojong donne naissance à une attitude différente envers ce qui semble indésirable : si c'est douloureux, on est disposé non seulement à le supporter, mais aussi à laisser la douleur éveiller le coeur et l'attendrir. On apprend à l'embrasser.

Lorsqu'une expérience est réjouissante ou agréable, on veut d'habitude la saisir et la faire durer. On craint qu'elle ne s'achève. On n'est pas enclin à la partager. Les enseignements du lojong encouragent, si on se réjouit de ce dont on fait l'expérience, à penser aux autres et à souhaiter qu'ils en soient également heureux. Partagez la richesse. Soyez généreux avec votre joie. Faites cadeau de ce que vous désirez le plus. Soyez généreux avec vos intuitions et vos joies. Au lieu de craindre de les voir s'échapper et de vous y cramponner, partagez-les.

Qu'il s'agisse de douleur ou de plaisir, par la pratique du lojong on en arrive à acquérir le sentiment qu'il faut laisser son expérience être comme elle est sans essayer de la manipuler, de la refouler ou de la saisir. Les aspects agréables inhérents à l'être humain, comme les aspects douloureux, deviennent la clé de l'éveil de la bodhichitta.

Il y a un dicton qui est le principe sous-jacent du tonglen et de la pratique des slogans : « Gain et victoire aux autres, perte et défaite pour moi. » Le mot tibétain pour orgueil ou arrogance, qui est nga-gyal, se traduit littéralement en français par « moi-victorieux ». Moi d'abord. Ego. Cette sorte d'attitude « moi-victorieux » est la cause de toute souffrance.

Essentiellement, ce petit dicton signifie que des mots comme victoire et défaite s'entremêlent totalement à la façon dont on se protège et dont on préserve son coeur. Le sentiment de victoire signifie simplement qu'on a préservé suffisamment son coeur pour que rien n'ait pu y pénétrer et qu'on s'imagine avoir gagné la guerre. L'armure autour de notre point sensible — notre coeur blessé — en est d'autant plus fortifiée et notre monde d'autant plus étriqué. Peut-être qu'on ne craint rien pendant toute une semaine, mais le courage s'affaiblit et la bienveillance envers les autres se dissipe de plus en plus. A-t-on vraiment gagné la guerre ?

D'un autre côté, le sentiment d'avoir été vaincu signifie que quelque chose a pénétré. Quelque chose a touché notre point sensible. Cette vulnérabilité que nous avons gardée sous une armure pendant une éternité, quelque chose l'a atteinte. Peut-être que tout ce qui l'a touchée n'était rien qu'un papillon, mais nous n'avions jamais été effleurés là, auparavant. C'était tellement tendre. Et comme nous n'avions jamais ressenti cela avant, nous décidons d'acheter des cadenas, des armures et des fusils afin de ne jamais plus le ressentir. Nous nous entichons de n'importe quoi — sept paires de bottes enfilées les unes sur les autres pour ne pas avoir à sentir le sol, douze masques pour que personne ne puisse voir notre vrai visage, dix-neuf panoplies d'armures pour que rien ne puisse toucher notre peau et encore moins notre coeur.

Ces mots défaite et victoire sont si étroitement liés à la façon dont on demeure emprisonné. La confusion véritable provient de ce qu'on ne sait pas qu'on possède une richesse illimitée, et elle augmente chaque fois qu'on entre dans cette logique de gain ou de perte : si tu me touches, c'est la défaite et si je parviens à me cuirasser et à ne pas être atteint, c'est la victoire.

Nous rendre compte de notre richesse mettrait fin à la déroute et à la confusion. Mais la seule façon d'y parvenir est de laisser les choses s'écrouler. C'est bien ça dont nous avons le plus peur — la défaite ultime. Pourtant, laisser les choses s'effondrer ferait vraiment entrer de l'air frais dans ce vieux sous-sol confiné qui nous sert de coeur.

Dire « perte et défaite pour moi » ne signifie pas devenir masochiste : « Cassez-moi la figure à coups de pied, torturez-moi et, Dieu Tout-Puissant, faites que jamais je ne sois heureux. » Cela veut dire qu'on peut ouvrir son coeur et son esprit et savoir comment on se sent quand on perd.

On se sent trop petit, on souffre d'indigestion, on est trop gros et trop bête. On se dit : « Personne ne m'aime, je suis toujours exclu. Je n'ai plus de dents, mes cheveux grisonnent, j'ai la peau couverte de taches, mon nez coule. » Tout cela entre dans la catégorie de la défaite, la défaite du moi. On refuse toujours d'être celui (ou celle) que l'on est. Cependant, on ne peut jamais entrer en relation avec sa richesse fondamentale tant qu'on gobe ce battage publicitaire selon lequel il faut être quelqu'un d'autre, avoir une odeur différente ou bien un autre look.

D'un autre côté, quand on dit : « Victoire aux autres », plutôt que de vouloir la garder pour soi-même, il y a ce sentiment de vouloir partager avec les autres ce qu'il y a de tout à fait réjouissant dans sa vie. On a effectivement perdu un peu de poids. On aime bien l'image que renvoie son miroir. Il semble soudainement qu'on a une belle voix, ou qu'on tombe amoureux de quelqu'un ou que quelqu'un tombe amoureux de nous. Ou les saisons changent, et on en est ému, ou on commence à remarquer la neige dans le Vermont ou la façon dont les arbres dansent dans le vent. Lorsqu'on désire quoi que ce soit, on commence à vouloir partager au lieu d'être chiche ou de craindre de perdre ce qu'on a.

Il se peut que les slogans exigent de se remettre en question. Ils disent des choses comme : « Ne sois pas envieux » et vous pensez : « Comment l'ont-ils su ? » Ou bien : « Sois reconnaissant envers tous » ; on se demande comment faire ou bien pourquoi s'en préoccuper. Certains slogans comme : « Médite toujours sur tout ce qui t'exaspère » incitent à aller au-delà du bon sens. Ces slogans ne sont pas toujours le genre de choses qu'on souhaiterait entendre, ou qui seraient des sources d'inspiration, mais si on y travaille, ils deviendront notre propre souffle, notre vue, notre première pensée. Ils deviendront comme les odeurs qu'on sent, les sons qu'on entend. On peut les laisser imprégner tout notre être. C'est ça l'essentiel. Ces slogans ne sont ni théoriques ni abstraits. Ils concernent exactement la personne que l'on est et ce qui lui arrive. Ils sont tout à fait pertinents quant à la manière dont on fait l'expérience des choses, dont on entre en rapport avec tout ce qui se produit dans notre existence. Ils s'intéressent à la façon d'entrer en relation avec la douleur, la peur, le plaisir et la joie, et comment tout cela peut transformer chaque être totalement et complètement. Quand on travaille avec les slogans, la vie ordinaire devient la voie de l'éveil."

Et avant de parler de la retraite à Tarchin Ling, voici quelques photos de l'endroit :

Le centre Tarchin LingLe centre Tarchin Ling
Le centre Tarchin Ling

Le centre Tarchin Ling

Les gardiens de Tarchin LingLes gardiens de Tarchin Ling

Les gardiens de Tarchin Ling

A l'intérieur de ma "cellule"
A l'intérieur de ma "cellule"

A l'intérieur de ma "cellule"

En direction du Garuda Rouge
En direction du Garuda Rouge

En direction du Garuda Rouge

Alaya et Robert, protecteurs du Garuda Rouge
Alaya et Robert, protecteurs du Garuda RougeAlaya et Robert, protecteurs du Garuda Rouge

Alaya et Robert, protecteurs du Garuda Rouge

Le Garuda Rouge, ouvrant sur la valléeLe Garuda Rouge, ouvrant sur la vallée
Le Garuda Rouge, ouvrant sur la vallée
Le Garuda Rouge, ouvrant sur la valléeLe Garuda Rouge, ouvrant sur la valléeLe Garuda Rouge, ouvrant sur la vallée

Le Garuda Rouge, ouvrant sur la vallée

Vers le Garuda Blanc
Vers le Garuda Blanc

Vers le Garuda Blanc

Le Garuda Blanc
Le Garuda Blanc

Le Garuda Blanc

Promenade au-dessus de Karma LingPromenade au-dessus de Karma Ling
Promenade au-dessus de Karma Ling

Promenade au-dessus de Karma Ling

Promenade en-dessous de Karma Ling
Promenade en-dessous de Karma LingPromenade en-dessous de Karma Ling
Promenade en-dessous de Karma LingPromenade en-dessous de Karma Ling

Promenade en-dessous de Karma Ling

Now. Pour ce qui est de l'expérience de retraite silencieuse, voici un petit aperçu des choses auxquelles j'ai dû faire face. Mais c'est on ne peut plus subjectif, l'expérience est propre à chacun. Petite précision toutefois pour tous ceux qui se demandent : "Mais... neuf jours sans dire un seul mot ??!!" :-) D'une part il ne tient qu'à nous de parler ou de ne pas parler, et d'autre part il s'agit surtout d'éviter les bavardages et les grandes conversations distrayantes, on ne se fait pas virer si on échange trois quatre mots à l'occasion !

- Une chose importante que j'ai dû remarquer, c'est que je n'ai pas eu la même qualité de présence que ce que j'ai déjà pu expérimenter à K.L., encore moins celle que j'escomptais découvrir avec ce type de retraite (espoir de résultat !) : j'étais facilement dispersable.

- Chronologiquement, la première chose, apparue sporadiquement sur les quatre 1ers jours, c'est le sentiment de solitude (qui revenait surtout après déjeuner le midi, et surtout au contact de la nature) : c'est un peu un mélange de tristesse et d'angoisse, où j'y perds même parfois de vue le sens de la vie. J'ai envie de revoir mes proches mais je sais que ce ne serait que fuir quelque chose. C'est récurrent, de façon générale, dans ma vie. Je sais maintenant qu'il faut juste l'accueillir, que ça peut même mener à un sentiment de sérénité et de confiance. Mais sur le coup c'est très désagréable et l'accueil n'est pas toujours évident.

- Tout le long de la retraite, j'ai du faire face très régulièrement à du découragement et à des "coups de mou". Au début, c'était surtout la fatigue liée à mon rhume. Mais la plupart du temps, c'était à cause de l'assise : ça devenait quelque peu une torture, mon esprit se focalisait sans arrêt sur les douleurs, j'essayais d'accueillir mais ce n'était ni plus ni moins que de la lutte ; et la méditation, dans l'histoire... Ma détermination était assez instable, ça venait par vagues. J'avais parlé de la posture à Lama Mingyour, il m'avait précisé que le fait de ne pas supporter toutes les petites douleurs venait de la tension de notre esprit, et j'en ai effectivement fait l'expérience. Mais pour autant je n'arrivais pas à détendre mon esprit. Je crois d'ailleurs que ça révèle un de mes gros obstacles : le fait de "vouloir réussir à". Réussir à me détendre, réussir à être présent, réussir à ouvrir mon coeur, réussir à bien pratiquer le tonglen avec coeur, réussir à exprimer ce qui se cache en moi. D'énormes attentes de résultat. Et forcément, cela ne marche pas selon mon plan, et alors c'est frustrant et décourageant, ça ne donne plus envie de s'asseoir. C'est un des slogans du Lojong : "Abandonne tout espoir de résultat".

- Le 5ème jour a été mon jour le plus enthousiaste. Avant, c'étaient des montagnes russes entre détermination et découragement. Et après, je dirais qu'il y avait une prédominance de l'humeur morose/grise/démotivée. J'ai un peu abandonné mon programme quotidien, et je me suis plutôt laissé guider à l'instinct : j'ai beacoup plus médité dehors sur une chaise, je me suis laissé aller à des questionnements sur l'avenir, j'ai troqué mes marches méditatives contre des petits coups de main à Tomé et Antoine. En temps normal j'aurais perçu tout ça comme un échec ou de la faiblesse de ma part, là il n'y avait pas vraiment de malaisevis-à-vis de ça, ça ressemblait plus à du lâcher prise.

Et puis, juste avant de repartir, j'ai eu la plaisir de voir revenir Lama Gyaltsen, qui m'avait l'année passée bien guidé dans des difficultés. Là encore, il m'a donné quelques précieux conseils pour pouvoir continuer à avancer sur le chemin ! Un grand plaisir, encore une fois.

Que tout soit propice, les amis !

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J
Quel bel article :) Je n'ai jamais réussi à aller à Garuda rouge, je ne sais pas comment y accéder, j'ai bien trouvé le blanc, mais le rouge... Une idée pour comment faire :) ?
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