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La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

Publié le par Alain Bourguignon

Chers lecteurs, et chers tracteurs.

Voici en avant-première (en avant-première de rien du tout) un nouvel article, sur le road-trip en caravane que nous avons entrepris, Constance et moi, au Portugal. Deux personnages dans cette histoire : Constance et moi. Au Portugal. Ca va pour le préambule ? Ah, précisons aussi pour ceux qui ne le savent pas, que la Belle Lurette est le petit surnom que nous avons attribué à notre caravane... qui date de 1969 - Woodstock, yeaaaaah ! Nous l'avons achetée d'occasion à Châlons-en-Champagne, précisément trois jours avant d'entamer notre périple (dont la première partie dans le Vaucluse, chez la famille et les amis de Constance, ne sera pas racontée ici).

Commençons sans plus tarder le récit !

Deux manouches sur la route

Deux manouches sur la route

Mardi 14.08.18

Aujourd'hui est le grand jour du départ ! Une matinée de préparatifs nous mène à la conclusion que... nous sommes loin d'être prêts. Nous n'avons pas de gaz, et le 12V ne fonctionne pas (trop bête pour le frigo). Mais nous avons une extension de rétroviseur, et... c'est pas mal, déjà. Nous quittons, en fin de matinée donc, et après une halte de dix jours, la demeure familiale. Première étape : les Jardins du Salvet, à Olargues dans le Haut-Languedoc (une ferme qui produit, sèche et distille des plantes médicinales, et que nous avions prévu de passer visiter en vue d'une éventuelle période de woofing).

Il fait chaud mais supportablement, l'élément hostile est aujourd'hui le vent, qui parfois nous fait hocher la caravane. Nous traversons Nîmes, puis Montpellier, et arrivons dans le Haut-Languedoc, où en passant dans les petits villages de Colombières-sur-Orb et Saint-Martin-de-l'Arçon, on se dit que ce serait vraiment un chouette endroit pour l'écovillage. La suite se corse : On remarque que les huit derniers kilomètres pour rejoindre la ferme sont des petites routes/chemins, et que peut-être ce serait une bonne idée de larguer la caravane au village. Un petit pont étroit marque le début de l'aventure, et après une absence de réflexion comblée d'un soupçon d'inconscience, nous décidons de nous y engager. La route, derrière, grimpe et se rétrécit, ne laissant pas la place à un autre véhicule, encore moins à un demi-tour... Serait-on mucha en la mierda ? Juste avant que la route ne devienne piste, nous retrouvons une lueur d'intelligence et décidons d'abandonner temporairement la caravane dans le creux d'un virage. Nous manœuvrons tant bien que mal, à la main évidemment, et heureusement pour nous la caravane est bien freinée (sans quoi on serait sans doute enterrés à l'heure qu'il est au cimetière de St-Etienne d'Albagnan). Les deux derniers kilomètres deviennent terribles également pour la Clio, on hésite à finir à pieds, mais Constance se la joue à la Sébastien Loeb et nous mène à bon port.

Nous rencontrons Jean-Louis Rey, le propriétaire, dans l'immense séchoir solaire (non, il n'est pas en train de bronzer !). Sans nous connaître plus que si nous n'avions échangé qu'un seul email, il prend de son temps pour nous offrir une visite guidée complète de tout son site, le séchoir, la distilleuse, le labo des huiles essentielles, le terrain, pas le moins du monde avare de ses explications. Nous en venons ensuite à évoquer notre projet d'écovillage, que Jean-Louis approuve, et il nous donne quelques conseils utiles pour amener un tel projet dans des climats sociaux pouvant être étrangers aux valeurs qui nous animent. Bref, une belle rencontre, très enrichissante !

Nous redescendons à la civilisation 2h plus tard, inquiets pour notre Belle Lurette dépourvue d'antivol. Heureusement, elle nous attend sagement. Nous versons quelques nouvelles gouttes de sueur pour la ré-atteler dans le bon sens en plein milieu du virage, et nous sommes 5min plus tard de retour sur la route principale, où nous retrouvons la sérénité goûtée là-haut au Salvet. Nous continuons à rouler un peu de soir et de nuit, passons Perpignan, le Perthus, et la frontière espagnole ! Nous dénichons grâce à l'application "park4night" un joli lac, le Pantà de Boadella, à Darnius, où nous n'avons que l'embarras du choix pour garer la caravane au bord de l'eau, sous les étoiles filantes. Une merveille !

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

Mercredi 15.08.18

Le réveil dans ce coin est royal : les espagnols se lèvent tard, on est assez tranquilles. Après le petit déj (avec petite déception : pas de gaz = pas de café !), on s'octroie une baignade qui fait un bien fou. Puis nous reprenons la route tranquillou, et elle sera longue, chaude et ventée ! Six heures de route prévues par Waze, mais on roule sur des routes à 120km/h, et on ne peut pas dépasser les 90 (quand on arrive à les atteindre) avec notre Belle Lurette : autant dire qu'on ne se voit pas avancer... Petite pause essence & café (cocktail qui requinque) à midi, et c'est reparti. Pouille nous fait le même coup que moi hier : elle tente le record à 100 km/h, et de nouveau la caravane s'emballe, et nous offre une sueur froide pendant vingt longues secondes... Cette fois, on est tous les deux immunisés, et assagis  !

La route est sans fin, on se traîne. Les montagnes-collines vertes de la Catalogne cèdent la place au paysage aride et désertique et industriel (et ses gros taureaux), déprimant selon notre avis subjectif, de l'Aragon. Puis nous finissons par retrouver de nouvelles collines charmantes avec l'entrée dans le Castilla y Leon. Nous arrivons à Soria à 20h30 passées, et allons nous poser au camping Fuente de la Teja, en dehors de la ville. Un peu cher, mais il faut brancher notre frigo, et une douche ne nous fera pas de mal. Une petite bouteille de rouge et quelques lupins feront l'affaire pour valider cette longue journée de route !

Jeudi 16.08.18

Nous nous levons pépères à 9h passées : en plus d'avoir l'âme d'être voyageurs dans le sang, on a le sang des espagnols dans l'âme ! Après avoir déjeuné, s'être lavés, avoir tout rangé puis nettoyé les tâches de ce maudit cambouis qui semble vouloir nous persécuter, on file au centre-ville de Soria pour s'imprégner de l'ambiance citadine locale. Les rues sont bondées, mais on s'y sent bien. Un petit tour dans le parc communal, un café au lait à la Plaza Mayor, et hop ! on est repartis.

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

Nous avons quelques cinq heures de route pour rejoindre la frontière espagnoloportugaise : on vise Fariza, un peu en dessous de Miranda do Douro, où on a repéré sur park4night un spot sympa pour dormir. Arrivés là-bas, je fais une petite erreur de parcours, et après dix minutes de mini route, on se retrouve à Cozcurrita (prononcez "kirikou"), un hameau très berger en haut d'une colline, où les gens doivent se demander ce que diable une caravane peut bien venir faire ici... Mais ce n'est pas la bonne colline, la nôtre est juste en face ! Demi-tour, et on arrive 15min plus tard sur le bon parking, au pied de la chapelle Ermita de Nuestra Senora del Castillo. On est presque seuls, hormis un sympatique couple d'espagnols. La vue sur le Douro est sublime, et sublimée par la lumière du couchant.
 

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

Vendredi 17.08.18

Je me lève tôt pour voir le lever du soleil : je me fraie tant bien que mal un chemin à travers la broussaille piquante pour me poster sur un rocher bien posté. Une belle boule de feu finit par pointer son nez. Plus tard dans la matinée, nous descendons un petit sentier pour aller voir le point de vue au mirador, en contrebas : une vue splendide, Pouille ne peut s'empêcher de gambader sur les gros rochers.

Nous levons le camp, direction le Portugal ! La frontière est vite franchie, à Miranda do Douro où nous passons la rivière grâce à un barrage. Première halte portugaise prévue : Pinhao. La région ici est très vallonnée, d'énormes collines bien rondes se succèdent (avec les montées et descentes qui vont avec !), et les rivières sont encaissées dans le creux de profondes vallées.

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

En début d'aprem, au détour d'une rivière, je repère un panneau indiquant une chappelle, et pensant qu'elle offrirait indubitablement un beau point de vue, je m'aventure sur le chemin... qui se transforme bien vite en piste. Mais qui, ma foi, se pratique bien, exception faite peut-être de cette descente un peu raide. On arrive toutefois sans encombre au bout du chemin, qui sur les dernières centaines de mètres devient pavée. Etrange. Le sanctuaire St Antao de Barca que nous découvrons alors, l'est également : étrange. Plusieurs bâtiments autour, tout neufs, restau avec tables en marbre, des barbec's partout, un énorme parking... le tout complètement fantôme, désafecté. C'en est un peu flippant, on se demande si c'est un repère de malfrats, si on va se faire voler la caravane, puis séquestrer ensuite, ou si des zombies vont sortir de la chappelle... On monte sur la butte pour la vue, mais les grosses araignées dégueulasses avec le fil de nylon ne nous inspirent pas confiance, et on a tôt fait de se remettre en route.

Mais le guet-apens ne surviendra que quelques minutes plus tard : impossible de remonter la pente raide de la piste. Les roues dérapent, le moteur chauffe. On essaie plusieurs fois de prendre de l'élan, rien n'y fait. Heureusement, juste avant qu'on commence à désespérer, une des deux seules autres voitures à être descendues, finit par remonter aussi et s'arrêter. Un des Portugais parlant français, nous propose que son ami ne parlant pas français mais étant pompier dans le coin avec plein de contacts, appelle un fermier du patelin d'à côté, ce que nous acceptons évidemment. Ils se moquent gentiment de nous au téléphone (bizarrement, la barrière de la langue n'en est plus une dans ce cas de figure), et en attendant le paysan nous leur servons un petit coup à boire (d'eau tiède).

Notre sauveur arrive enfin, sur son tracteur, accompagné d'un jeune. Deux moustachus, dont le plus vieux a l'allure et la classe de Gustavo Gaviria dans Narcos (un Gustavo portugais). Ils nous tirent rapidement d'affaire, et une fois au bout de la piste, Gustavo, avant même qu'on ait pu dire quoi que ce soit, met les bras en croix et nous dit "nada !" On essaie quand même de leur proposer notre bouteille de martini pour les remercier, mais il décline et nous dit "c'est la vie !" Une rencontre et un sauvetage qui font chaud au coeur. Une galère certes, mais quelle chance dans notre galère !

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

Nous reprenons la route soulagés, en nous promettant toutefois de ne plus être si... naïfs vis-à-vis des prouesses que peuvent accomplir notre duo Clio - Belle Lurette. Les chemins se font de plus en plus sinueux en arrivant dans la vallée du Douro, et on commence à s'impatienter d'arriver pour se poser et digérer notre mésaventure. Cela dit, la vallée est sublime, avec ses vignobles en terrasses baignés de la chaude lumière de fin de journée. Nous arrivons à Pinhao, mais ses mini rues pavées pentues nous découragent d'aller où nous avions prévu, aussi décidons-nous de chercher plus loin. Mais les seuls endroits possibles pour garer la caravane sont juste au bord de la route, pas moyen. Nous choisissons finalement, les nerfs à vif, de nous échouer au camping le plus proche, à Lamego. Bien nous en a pris. Calme et petit, quoique cher, il nous permet avec une de ses bières fraîches, d'évacuer le stress de cette journée de galère. Puis nous tombons comme des mouches.

Samedi 18.08.18

Nous déjeunons dans la caravane, des croissants-brioches portugais, dont nous nous passerons de commentaire. Nous profitons ensuite de la matinée pour descendre à Lamego, jeter un oeil à l'église Santuario de Nossa Senhora dos Remédios qui inspire Pouille, et il y a de quoi ! L'église et son allée-escalier de 600 marches, avec statues, fontaines, fresques et parcs adjacents, est un chef d'oeuvre. On descend jusqu'en bas, la remontée s'ensuivant nous demandant un peu plus d'efforts...

La sangria bien fraîche qui nous attend au camping, très légère et désaltérante, riche en vitamine et minéraux, pour aider à fixer le calcium sur les os - pardon, la sangria bien fraîche est bien différente de celle qu'on connait. Parfaite pour accompagner nos tapas de fromage et viande fumée. Et c'est reparti !

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

La prochaine étape est le Passadiços do Paiva, une rando le long du Rio Paiva. La route n'est pas longue. Un mec au croisement pour rejoindre le parking d'Areinho nous conseille le deuxième parking (nous sauvant, nous l'apprendrons le lendemain, la vie), où l'accès se fait par une nouvelle piste qui nous met le doute (nous sommes devenus craintifs !). Je descends alors vérifier le chemin à pieds (tant que j'en ai).

Sur le parking, un coin est dédié aux campervans, parfait. Hélas... nouvelle galère. On a de la pente à rattraper avec les papattes de la caravane, et en étant trop exigeant... le vérin arrière-droit cède sous le poids de la bête. A 50 ans la corrosion finit par vous gagner, certes. Mais deux difficultés en résultent : mettre de niveau la caravane, et repartir. Pas entièrement remis des émotions de la veille, le désespoir nous gagne. On se débrouille avec le cric et 3 pierres pour poser la caravane : ça penche encore dangereusement, mais au moins c'est stable. En revanche, concernant la patte, elle n'est plus repliable et nous n'avons pas d'outils pour la réparer ou la retirer, nous ne pouvons repartir sans faire d'étincelles (ce qui en soi n'est certes pas si pire, j'en conviens). Nous décidons d'oublier cette galère un petit moment en se noyant dans... Netflix.

Suite à quoi nous parvenons à nous motiver, nous rendant à Arouca en espérant y trouver des outils, mais nous sommes samedi soir et les magasins sont fermés. Chou blanc, donc. Retour au bercail, plus penché que la Tour de Pise. Qu'il en soit ainsi !

Dimanche 19.08.18

Aujourd'hui, ras-le-bol des galères, on est dimanche et nous décidons de faire comme si que tout allait bien : et c'est le cas ! il fait une chaleur caniculaire. A Areinho nous buvons pour bien commencer un café corsé à la buvette. Etape suivante : nous jeter dans l'eau bien fraîche du Rio Paiva, pour nous laver de tout stress ! Ca fait un bien fou.

Puis nous sommes prêts pour le Passadiços do Paiva tant attendu. La quasi totalité des 8km de la rando se fait sur une passerelle en bois très jolie, qui s'intègre bien au paysage. Les vues dans la vallée sont plutôt superbes. Après une bonne montée et la bonne descente qui s'ensuit, nous parvenons à un pont de singe au-dessus de la rivière, et à un autre bar-snack, et, OMG... une corde et un bout de bois, pour se balancer dans la rivière : pas le choix !! On se défoule avec une série de petits sauts, plus ou moins bien réussis.

Nous cassons ensuite la croûte au bistrot, puis poursuivons notre balade, dont nous ne sommes en fait qu'à la moitié. On finit les 8km et on fait demi-tour, marchant plus vite car il fait une chaleur à crever et on commence à être éreintés. Et quoi-c'est-y-pas qu'on voit, 4km plus loin... une corde et un bout de bois !! On refait les cons 10min pour se rafraîchir, me claquant pour ma part un méchant plat du dos en tentant minablement une roulade en l'air. Ca aussi, c'est la vie. Les 4 derniers des 16km en plein cagnard nous achèvent comme il se doit.

On s'octroie une nouvelle bière à la fin, ce qui n'est sans doute pas une bonne idée, au vu de la montée bien raide qu'il reste pour remonter au parking... Pouille, qui a dû faire une insolation, traverse une mauvaise passe, mais parvient à se hisser jusqu'à la Belle Lurette, véritable four sur trois pattes et trois pierres. On redescendra à la rivière plus tard, à la fraîche du soir, et en voiture cette fois, pour se rebaigner et manger sur la plage en sirotant une bouteille de rouge.

La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)
La Belle Lurette au Portugal ! (partie I)

Et voilà, chers lecteurs... le premier épisode du récit de notre aventure au Portugal touche à sa fin. Que va-t-il se passer ensuite ? Nos héros en carton parviendront-ils à reprendre du poil de la graine ? Survivront-ils à la canicule du parking ? Se feront-ils importuner par des buissons tout piquants ? Vous découvrirez tout cela, très vite je l'espère, dans le prochain volet de "La Belle Lurette au Portugal !" (qui n'a certes pas de volets mais des rideaux)

La bise, chers lecteurs !

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